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WordPress en 2018 et la révolution Gutenberg

Chaque année en décembre se déroule le WordCamp US (voir notre article sur l’édition 2016), l’évènement le plus attendu avec le WordCamp Europe.
En plus des conférences et du contributeur day, c’est aussi l’occasion d’assister au State of the Word (#SOTW) présenté par Matt Mullenweg qui annonce les changements majeurs sur WordPress.
Les 2000 participants à cette édition dont je fais parti ont pu ainsi découvrir en avant-première ce qui attend les utilisateurs de WordPress l’année prochaine et qui risque sérieusement d’ébranler les professionnels de WordPress.

Après deux années consécutives à Philadelphie, c’est Nashville dans le Tennessee qui a été choisi pour accueillir le WordCamp US 2017 du 1er au 3 décembre.

Accueilli au Music City Center par 220 organisateurs et volontaires, les deux premiers jours de l’évènement sont dédiés aux conférences et le troisième au contributeur day. Comme pour tous les WordCamps, les sujets abordés s’adressent au plus grand nombre : SEO, design, technique ou business, des orateurs venus de toutes les communautés internationales sont venus partager leurs expertises.

Toutes les conférences sont filmées et diffusées en même temps en streamique. Si vous les avez manqué pas de panique : toutes les vidéos seront disponibles sur WordCamp TV.

Assister au WordCamp US c’est aussi :

  • échanger avec les éditeurs des thèmes et plugins, les plus grandes agences WordPress, les contributeurs et aussi avec Automattic
  • aborder toutes les problématiques de notre quotidien et bénéficier des retours d’expériences des autres
  • apprendre et partager avec la communauté internationale

Ces discussions de “couloir” sont précieuses autant que les conférences que ce soit pour échanger entre professionnels ou parler partenariats.

L’espace Sponsors (sans eux les WordCamp ne pourraient exister et avoir un ticket d’entrée accessible) est aussi l’occasion de découvrir des nouveaux services ou plugins, ou de passer à la table communautaire pour apprendre comment contribuer à l’écosytème WordPress.

Le State of the Word

Clôturant le WordCamp, le State of the Word est une présentation de Matt Mullenweg sur l’état des lieux de WordPress, et sur ce qui attend les utilisateurs sur les prochaines éditions.

Voir toute la conférence

Quelques chiffres

Dans les informations intéressantes qui ont été partagés, WordPress représente aujourd’hui 29% du marché (source https://w3techs.com/) : chaque année, de plus en plus de sites sont propulsés par WordPress.

Il y a maintenant 47 350 plugins disponibles sur https://wordpress.org/ : pour comparer 7 982 pour Joomla, 3 000 Prestashop et 39 226 pour Drupal.

Pour tester automatiquement les thèmes et ces plugins présents sur le repository, le projet Tide initié par l’agence australienne XWP a été adopté par WordPress.

Le projet Tide

Tide est un outil de notation mise à disposition sur le repository, qui analyse les thèmes et plugins en fonction de coding standard, et donne une note sur 100 générale et sur la sécurité.

Il permet également de tester la compatibilité avec la version de PHP et de WordPress.
Cette note donne aux utilisateurs une première indication de la qualité du thème ou du plugin.

Mais attention comme pour chaque système de notation, surtout durant les premiers mois, cela peut générer des mauvaises estimations et l’équipe est ouverte à la discussion pour faire évoluer le projet et les notations. Un discours pédagogique auprès des utilisateurs non initiés sera nécessaire pour éviter les fausses interprétations rapides.

En savoir plus

Les nouveaux widgets

Avec la dernière version de WordPress 4.9 « Tipton” de cette fin d’année, les utilisateurs ont déjà pu découvrir les nouveaux widgets disponibles. Durant la conférence ils ont été à nouveau présentés, et de nombreux « waouh » ont commencé à être entendu. Il était temps effectivement de faire évoluer ces widgets et d’apporter plus de fonctionnalités pour ajouter :

  • du code
  • des images, des vidéos, des fichiers sonores
  • des galeries photos

Gutenberg

En juin dernier durant le WordCamp Europe, Matt a dévoilé la nouveauté majeur de WordPress pour cette année : Gutenberg (voir l’article publié par Jean-Baptiste Audras à ce sujet). 

En quelques mots, Gutenberg est le nouvel éditeur visuel de WordPress qui va remplacer l’éditeur actuel. A ce jour disponible dans sa première version sous la forme d’un plugin, il sera dès la 5.0 installé par défaut à la place de l’éditeur actuel, qui lui devient un plugin.

Ce nouvel éditeur révolutionne non seulement l’expérience utilisateur mais également remet en question tout un écosystème.
Commençons par les utilisateurs.

L’interface évolue avec la mise en place de Gutenberg, et donne surtout la possibilité d’agencer ses contenus avec beaucoup plus de flexibilités : plus besoin d’ajouter des plugins comme des pages builders (Elementor, Visual Composer, Beaver Builder)… Vous disposez maintenant d’une liberté de mise en page efficace.

Ces nouvelles possibilités apportent beaucoup et sont même révolutionnaires par rapport à l’éditeur actuel mais elles seront aussi surement déstabilisantes dans les premiers mois : en effet, les mises en page sont souvent gérées par les thèmes et les développements et, sauf installation de pages builder, presque jamais fait par les contributeurs/auteurs des contenus directement.

Avec Gutenberg en place par défaut, les utilisateurs devront en plus de devoir gérer les contenus, penser aussi leurs mises en page : attention aux sites « Sapin de Noël » :)

Par exemple, les clients de mon agence web ont, par souhait, peu de possibilités de mises en page, afin que nous, agence, maitrisions l’architecture de l’information et la mise en forme des contenus, ce qui est notre métier. Avec Gutenberg en place par défaut, en tant qu’agence nous allons devoir aussi nous interroger et échanger avec nos clients sur les conséquences. Quelles libertés auront les contributeurs et comment les aider au mieux à conserver liberté mais mise en page professionnelle ?

Mais nous ne sommes pas les seuls professionnels à nous interroger après cette décision de l’imposer par défaut : les éditeurs de thèmes et plugins sont clairement les plus impactés.

Un nouvel horizon pour les éditeurs … mais pas uniquement

Avec la mise en place de Gutenberg, surtout par défaut, les premiers éditeurs impactés sont les éditeurs de thèmes et plugins.
Il y a en effet tout un écosystème qui s’est crée autour du « manque » de flexibilités qu’offrait au départ WordPress. C’est ainsi que sont apparus les pages builders mais aussi les thèmes comme Divi. Avec Gutenberg, la plupart des utilisateurs n’auront plus besoin d’ajouter ces plugins ou utiliser ces thèmes. C’est le souhait de Matt de donner en effet gratuitement un outil donc les utilisateurs ont besoin… tout en ayant conscience qu’il entraine ainsi aussi la fin d’un écosystème. La fin ou tout du moins son évolution car ils ont tous plusieurs mois désormais pour pivoter et trouver une solution pour rester présent dans les back office des utilisateurs.
Matt en crée également tout un nouveau en permettant la création d’un écosystème autour de Gutenberg : lancer des plugins compatibles avec lui, des thèmes, …

Pour les autres éditeurs qui ont un impact sur l’éditeur (TinyMce, ACF, Yoast pour ne citer qu’eux), ils sont aussi déjà en train de prévoir les prochaines itérations pour s’adapter à cette nouvelle façon de rédiger les contenus et d’utiliser l’éditeur.

Coté agence, créateurs de sites plus globalement, comment allons nous assurer les mises à jour et la maintenance des sites basés avec les pages builder ou ACF. Comment allons nous aussi accompagner nos clients sur leur nouvelle intégration des contenus ?
Ce sont des questions que nous allons rapidement aborder au sein de mon agence et que je partagerai bien sur rapidement.

Chaque année en décembre se déroule le WordCamp US (voir notre article sur l’édition 2016), l’évènement le plus attendu avec le WordCamp Europe.
En plus des conférences et du contributeur day, c’est aussi l’occasion d’assister au State of the Word (#SOTW) présenté par Matt Mullenweg qui annonce les changements majeurs sur WordPress.
Les 2000 participants à cette édition dont je fais parti ont pu ainsi découvrir en avant-première ce qui attend les utilisateurs de WordPress l’année prochaine et qui risque sérieusement d’ébranler les professionnels de WordPress.

Après deux années consécutives à Philadelphie, c’est Nashville dans le Tennessee qui a été choisi pour accueillir le WordCamp US 2017 du 1er au 3 décembre.

Accueilli au Music City Center par 220 organisateurs et volontaires, les deux premiers jours de l’évènement sont dédiés aux conférences et le troisième au contributeur day. Comme pour tous les WordCamps, les sujets abordés s’adressent au plus grand nombre : SEO, design, technique ou business, des orateurs venus de toutes les communautés internationales sont venus partager leurs expertises.

Toutes les conférences sont filmées et diffusées en même temps en streamique. Si vous les avez manqué pas de panique : toutes les vidéos seront disponibles sur WordCamp TV.

Assister au WordCamp US c’est aussi :

  • échanger avec les éditeurs des thèmes et plugins, les plus grandes agences WordPress, les contributeurs et aussi avec Automattic
  • aborder toutes les problématiques de notre quotidien et bénéficier des retours d’expériences des autres
  • apprendre et partager avec la communauté internationale

Ces discussions de “couloir” sont précieuses autant que les conférences que ce soit pour échanger entre professionnels ou parler partenariats.

L’espace Sponsors (sans eux les WordCamp ne pourraient exister et avoir un ticket d’entrée accessible) est aussi l’occasion de découvrir des nouveaux services ou plugins, ou de passer à la table communautaire pour apprendre comment contribuer à l’écosytème WordPress.

Le State of the Word

Clôturant le WordCamp, le State of the Word est une présentation de Matt Mullenweg sur l’état des lieux de WordPress, et sur ce qui attend les utilisateurs sur les prochaines éditions.

Voir toute la conférence

Quelques chiffres

Dans les informations intéressantes qui ont été partagés, WordPress représente aujourd’hui 29% du marché (source https://w3techs.com/) : chaque année, de plus en plus de sites sont propulsés par WordPress.

Il y a maintenant 47 350 plugins disponibles sur https://wordpress.org/ : pour comparer 7 982 pour Joomla, 3 000 Prestashop et 39 226 pour Drupal.

Pour tester automatiquement les thèmes et ces plugins présents sur le repository, le projet Tide initié par l’agence australienne XWP a été adopté par WordPress.

Le projet Tide

Tide est un outil de notation mise à disposition sur le repository, qui analyse les thèmes et plugins en fonction de coding standard, et donne une note sur 100 générale et sur la sécurité.

Il permet également de tester la compatibilité avec la version de PHP et de WordPress.
Cette note donne aux utilisateurs une première indication de la qualité du thème ou du plugin.

Mais attention comme pour chaque système de notation, surtout durant les premiers mois, cela peut générer des mauvaises estimations et l’équipe est ouverte à la discussion pour faire évoluer le projet et les notations. Un discours pédagogique auprès des utilisateurs non initiés sera nécessaire pour éviter les fausses interprétations rapides.

En savoir plus

Les nouveaux widgets

Avec la dernière version de WordPress 4.9 « Tipton” de cette fin d’année, les utilisateurs ont déjà pu découvrir les nouveaux widgets disponibles. Durant la conférence ils ont été à nouveau présentés, et de nombreux « waouh » ont commencé à être entendu. Il était temps effectivement de faire évoluer ces widgets et d’apporter plus de fonctionnalités pour ajouter :

  • du code
  • des images, des vidéos, des fichiers sonores
  • des galeries photos

Gutenberg

En juin dernier durant le WordCamp Europe, Matt a dévoilé la nouveauté majeur de WordPress pour cette année : Gutenberg (voir l’article publié par Jean-Baptiste Audras à ce sujet). 

En quelques mots, Gutenberg est le nouvel éditeur visuel de WordPress qui va remplacer l’éditeur actuel. A ce jour disponible dans sa première version sous la forme d’un plugin, il sera dès la 5.0 installé par défaut à la place de l’éditeur actuel, qui lui devient un plugin.

Ce nouvel éditeur révolutionne non seulement l’expérience utilisateur mais également remet en question tout un écosystème.
Commençons par les utilisateurs.

L’interface évolue avec la mise en place de Gutenberg, et donne surtout la possibilité d’agencer ses contenus avec beaucoup plus de flexibilités : plus besoin d’ajouter des plugins comme des pages builders (Elementor, Visual Composer, Beaver Builder)… Vous disposez maintenant d’une liberté de mise en page efficace.

Ces nouvelles possibilités apportent beaucoup et sont même révolutionnaires par rapport à l’éditeur actuel mais elles seront aussi surement déstabilisantes dans les premiers mois : en effet, les mises en page sont souvent gérées par les thèmes et les développements et, sauf installation de pages builder, presque jamais fait par les contributeurs/auteurs des contenus directement.

Avec Gutenberg en place par défaut, les utilisateurs devront en plus de devoir gérer les contenus, penser aussi leurs mises en page : attention aux sites « Sapin de Noël » :)

Par exemple, les clients de mon agence web ont, par souhait, peu de possibilités de mises en page, afin que nous, agence, maitrisions l’architecture de l’information et la mise en forme des contenus, ce qui est notre métier. Avec Gutenberg en place par défaut, en tant qu’agence nous allons devoir aussi nous interroger et échanger avec nos clients sur les conséquences. Quelles libertés auront les contributeurs et comment les aider au mieux à conserver liberté mais mise en page professionnelle ?

Mais nous ne sommes pas les seuls professionnels à nous interroger après cette décision de l’imposer par défaut : les éditeurs de thèmes et plugins sont clairement les plus impactés.

Un nouvel horizon pour les éditeurs … mais pas uniquement

Avec la mise en place de Gutenberg, surtout par défaut, les premiers éditeurs impactés sont les éditeurs de thèmes et plugins.
Il y a en effet tout un écosystème qui s’est crée autour du « manque » de flexibilités qu’offrait au départ WordPress. C’est ainsi que sont apparus les pages builders mais aussi les thèmes comme Divi. Avec Gutenberg, la plupart des utilisateurs n’auront plus besoin d’ajouter ces plugins ou utiliser ces thèmes. C’est le souhait de Matt de donner en effet gratuitement un outil donc les utilisateurs ont besoin… tout en ayant conscience qu’il entraine ainsi aussi la fin d’un écosystème. La fin ou tout du moins son évolution car ils ont tous plusieurs mois désormais pour pivoter et trouver une solution pour rester présent dans les back office des utilisateurs.
Matt en crée également tout un nouveau en permettant la création d’un écosystème autour de Gutenberg : lancer des plugins compatibles avec lui, des thèmes, …

Pour les autres éditeurs qui ont un impact sur l’éditeur (TinyMce, ACF, Yoast pour ne citer qu’eux), ils sont aussi déjà en train de prévoir les prochaines itérations pour s’adapter à cette nouvelle façon de rédiger les contenus et d’utiliser l’éditeur.

Coté agence, créateurs de sites plus globalement, comment allons nous assurer les mises à jour et la maintenance des sites basés avec les pages builder ou ACF. Comment allons nous aussi accompagner nos clients sur leur nouvelle intégration des contenus ?
Ce sont des questions que nous allons rapidement aborder au sein de mon agence et que je partagerai bien sur rapidement.

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